Prix pour des projets innovants en faveur des personnes aveugles ou malvoyantes

En septembre 2020, l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles UCBA décernera pour la huitième fois le Prix de la Canne blanche. Elle distingue ainsi des projets innovants, solidaires et porteurs d’avenir en faveur des personnes aveugles, malvoyantes et sourdaveugles de Suisse. Comme en 2020, un jury du public désignera le vainqueur parmi les finalistes.

La date limite de soumission des propositions de projets est fixée au 28 mars 2023.

par Nina Hug

Le Prix de la Canne blanche distingue des prestations d’exception en faveur des personnes aveugles, malvoyantes ou sourdaveugles de Suisse. Cette distinction est décernée en tant que prix de la typhlophilie suisse par l’UCBA en sa qualité d’organisation faîtière.
Ce prix distingue des projets issus de domaines tels que: construction adaptée aux personnes handicapées de la vue, communication, information, politique sociale, culture ou engagement idéel exceptionnel de personnes, d’entreprises et d’organisations en faveur des personnes concernées; développements de moyens auxiliaires dans le domaine technique ou électronique; recherches et publications dans le domaine des sciences médicales, sociales ou humaines.
Un jury professionnel national sélectionnera trois des projets soumis. Le public élira ensuite le vainqueur parmi ces trois projets. L’UCBA a réussi à s’adjoindre 20 minutes pour la présentation des trois projets pour permettre le vote du public. Ceux-ci seront ainsi présentés à un large public et de nombreuses personnes seront motivées à voter pour les départager. La remise du prix aura lieu au cours de l’après-midi du 19 septembre 2023 au Stadttheater de Olten.

Propositions de projets
Les projets peuvent être proposés tant par des organisations et des institutions que par des particuliers. Le règlement peut être téléchargé ici. Le délai de dépôt des propositions est fixé au 28 mars 2023.

Contact: Carol Lagrange, tél. 021 345 00 61, lagrange@ucba.ch

Nouvelle convention de prestations négociée avec la SSR:
développement de l’audiodescription

C’est avec succès que les responsables de la FSA et de l’UCBA ont négocié avec la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) au cours des derniers mois le nouveau contrat de prestations pour les années 2023 à 2027. Ce contrat oblige la SSR à développer continuellement les émissions audiodécrites, notamment les premières diffusions.

par Pierre-Alain Uberti

Après d’intenses réunions de négociation, Gilles Marchand, directeur général de la SSR, ainsi que les présidents et directeurs de la FSA et de l’UCBA ont signé la nouvelle convention de prestations 2023-2027 en date du 5 décembre 2022. Dans le cadre de la nouvelle convention, la SSR s’est engagée à augmenter constamment la durée des émissions audiodécrites au cours des prochaines années. Le nombre d’heures des premières diffusions et des rediffusions est désormais également défini. Au moins 1440 heures avec audiodescription – dont au moins 720 de premières diffusions – devront être proposées en 2023. Dès l’année 2026, il est prévu de mettre à disposition au moins 2000 heures – dont au moins 1000 de premières diffusions.
Les droits des organisations du domaine du handicap visuel et les conditions-cadres en matière d’audiodescription et d’émissions accessibles sont maintenant présentés concrètement dans la convention de prestations. C’est ainsi par exemple qu’interviennent désormais des groupes spécialisés auxquels participent des personnes concernées et qui peuvent être organisés séparément par langue et/ou par thème. Ces groupes spécialisés ont pour but d’échanger des informations, de développer les prestations et d’en contrôler la qualité ainsi que de définir les priorités pour les étapes de réalisation.
Le développement des prestations et les adaptations contractuelles constituent un succès commun de la FSA et de l’UCBA. Il est réjouissant que la SSR ait rencontré les responsables des organisations du domaine du handicap visuel sur un pied d’égalité, ait pris à coeur ses besoins et se soit chargée d’y répondre en majeure partie, dans les limites des possibilités actuelles. Malgré cet accord entre les partenaires, l’UCBA et la FSA désirent créer à l’avenir de meilleures conditions- cadres pour une extension supplémentaire de l’audiodescription. C’est seulement de cette façon que les exigences des bases légales existantes (p. ex. art. 14 LHand) et de la CDPH pourront être remplies. La FSA et l’UCBA renforceront leur engagement en faveur du développement de l’audiodescription – y compris par des actions au niveau politique si nécessaire.