La canne longue IO White Cane

La canne longue IO White Cane, en carbone, se distingue par sa légèreté, puisqu’elle ne pèse que 170 à 190 grammes selon sa longueur. De ce fait, elle est recommandée aux personnes qui ont des problèmes de poignet, dont fait partie Susanne Gasser. Présidente de la commission spécialisée des moyens auxiliaires de l’UCBA, elle a opté pour l’IO White Cane après trois mois de tests intenses. « Cette canne m’a précisément intéressée en raison de sa légèreté », explique-telle, car surtout en hiver, par grand froid, les mouvements pendulaires avec son ancienne canne lui faisaient très mal. « J’ai tout de suite été conquise par la légèreté de cette canne, même si je dois avouer avoir eu quelque peine à m’habituer à son maniement. »

Etant donné sa légèreté, la canne adhère moins au sol durant le balayage, si bien que par deux fois, Susanne Gasser a raté le bord du trottoir. « J’ai eu également des difficultés à suivre avec la canne les lignes de guidage, aménagées sur le goudron, à l’extérieur de la gare. » Une fois consciente de ce problème, elle est parvenue à s’accoutumer à cette canne et à jouir de ses avantages. En décembre, elle a troqué sa vieille canne pour la nouvelle dont elle ne voudrait plus se passer, car depuis qu’elle l’utilise, son poignet est bien moins mis à rude épreuve.

La canne est pliable, avec une longue poignée, ce qui la rend moins compacte que ses homologues. C’est un coup à prendre, de même que pour la plier, car cela demande de la force. De plus, la canne n’a pas de dragonne. Encore une chose à laquelle il a fallu s’habituer.

Autre particularité de cette canne : sa manière de réagir quand elle percute un obstacle. Elle ne se courbe pas, mais cède devant l’obstacle. Susanne Gasser y voit un avantage : « Ainsi, elle risque bien moins de se courber, voire de se casser. » Par contre, gare à ne pas s’appuyer dessus, fait-elle remarquer en riant. « Les personnes intéressées doivent prendre conscience du fait que le maniement de cette canne est particulier et qu’il convient de bien la tester avant d’opter pour ou contre son acquisition », conclut-elle.

Propos recueillis auprès de Susanne Gasser par Nina Hug