Editorial 1 – 2015
Chères lectrices, chers lecteurs,
C’est lors de l’assemblée des délégués 2013 qu’une mission de grande envergure a été confiée à l’UCBA: celle de mieux faire connaître les offres de conseil et de réadaptation en basse vision qui existent en Suisse. Cette tâche se concrétise aujourd’hui avec le lancement d’une campagne d’information nationale dont l’objectif final est d’améliorer la qualité de vie des quelque 325 000 personnes malvoyantes de Suisse.
Sous le slogan «Mal voir et bien vivre, c’est possible!», la campagne sera déployée sur deux ans par le biais de différentes actions auprès des personnes concernées et de leurs proches d’une part,
et auprès des ophtalmologues, des opticiens et du personnel soignant d’autre part. Elle vise essentiellement les personnes pour lesquelles, suite à un traitement ophtalmologique de longue durée, «on ne peut plus rien faire» médicalement parlant.
C’est à ce moment qu’il faut intervenir et présenter les possibilités offertes par la réadaptation en basse vision. Avec des conseils appropriés, des moyens auxiliaires optiques adaptés et des recommandations d’éclairage, on peut considérablement améliorer la qualité de vie de ces personnes, leur redonner sécurité et indépendance dans leur quotidien et leur faire retrouver leurs occupations préférées. «Mal voir et bien vivre, c’est possible!» est un message qui doit redonner espoir sans éveiller des attentes irréalistes.
Dans ce numéro, la parole est donnée à différents spécialistes. Seront abordés des sujets propres au travail en basse vision, comme la nécessité de collaborer de manière interdisciplinaire, l’entraînement à la vision excentrée ou encore la prise en charge type d’un patient dans un service de consultation spécialisé.
Vous trouverez des informations complémentaires sur la campagne, ainsi que d’autres articles de professionnels et témoignages de personnes concernées sur le site www.malvoir-bienvivre.ch.
Je vous souhaite une excellente lecture.
Carol Lagrange, rédactrice